D'Angelo Mario

Directeur scientifique du MECIC-Paris (Management des entreprises culturelles et industries créatives) de Burgundy School of Business (Dijon) école de management où il a fondé la filière en management culturel en 1990. De 1998 à 2013, il a été professeur associé à l’Université Paris-Sorbonne et chercheur (HDR) au centre OMF (EA 206).

Coordinateur de Idée Europe, il est souvent appelé comme expert par différentes organisations (organisations intergouvernementales, collectivités territoriales, ministères, entreprises des secteurs privé et public ou organisations sans but lucratif). Il participe également à l’ingénierie et l’animation de stages de formation professionnelle.

Mario d’Angelo travaille depuis plus de 30 ans sur des problématiques de culture et d’industries créatives, en s’appuyant en particulier sur l’approche stratégique et systémique.

Il est auteur ou coauteur de plusieurs livres sur les politiques culturelles en France et en Europe ainsi que sur les industries musicales et culturelles.

(2023), Musiciens en France : revenus, activités et profils professionnels (édition en hommage à Paul Vesperini)
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Collection Innovations & Développement (avec la collaboration d'Arnaud Marichez)

Le monde des musiciens professionnels est multiforme. Non seulement l’art musical n’est pas un monolithe car il se subdivise notamment en genres musicaux mais, en outre, les musiciens professionnels (presque tous en « multi-activité ») présentent des différences significatives quant à leurs activités et leurs revenus.

Pour faire ressortir cette diversité au sein du monde musical professionnel, cette étude propose une classification en cinq profils : « Intermittent indemnisé ARE », « Permanent d’orchestre ou de chœur », « Enseignant permanent », « Périphérique », « Autre musicien ».

L’analyse présentée ici se fonde sur une enquête réalisée à partir d’un panel de 157 musiciens qui ont été suivis pendant cinq ans avec un entretien annuel et le recueil précis des données concernant leurs activités professionnelles et les rémunérations qui y sont liées.

(2020), Les langues dans la « glocalisation » : Le cas du français
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Collection Innovations & Développement Paris Éditions Idée Europe

Quasi-inéluctablement, l’anglo-américain est devenu le principal vecteur linguistique de la communication dans un monde globalisé. Sa primauté est autant établie comme langage du net que du déplacement touristique, comme sésame de la carrière professionnelle que de la réputation pour les marques commerciales. Mais si la question linguistique est au centre de la société de la communication, cette dernière n’est pas seulement globalisée. Elle est en vérité « glocalisée », connaissant un double mouvement : l’un d’échanges à l’échelle du monde et l’autre d’affirmation d’identités culturelles à un échelon de proximité.

Dans ce système, les dynamiques des langues peuvent s’expliquer par la théorie des jeux et l’effet réseau. Les stratégies des « locuteurs-joueurs » (choix d’apprentissage et d’usage des langues) s’établissent en fonction des coûts/bénéfices qu’ils escomptent par la communication et l’interaction, d’une part dans les réseaux les plus larges (renforçant la langue globale) et d’autre part dans les réseaux plus identitaires de leurs patrimoines culturels et linguistiques (renforçant leur langue locale, régionale ou ethnique, voire nationale).

Les enjeux du français, langue internationale, s’expliquent par rapport à ce double mouvement.